Les beaux jours reviennent, l’envie de sortir sur les chemins de la région refait surface.
Reprenons les bases du réglage des harnais.
Les réglages doivent être confortables pour les chevaux. La sellette ou les mantelets doivent se trouver derrière le garrot de manière à ne pas venir toucher celui-ci pendant les mouvements du cheval, ils trouvent en général naturellement leur position lorsque pour garnir, vous les posez au niveau du garrot et que vous les reculez ensuite en lissant ainsi le poil. Ils se placent à environ 10 cm en arrière du garrot. Surveiller bien qu’il ne touche pas ce dernier au risque de provoquer rapidement une blessure délicate à soigner.
Vous sanglez légèrement la sangle puis vous positionnez le reculement. Le culeron est mis en place en prenant garde de ne pas pincer de crins dans celui-ci. La longueur de la croupière est réglée pour que dans les mouvements du cheval la sellette ou les mantelets ne puissent venir toucher le garrot et que le culeron ne soit pas trop serré. On met souvent un travers de main au niveau du rein pour s’assurer de la bonne longueur.( tout dépend quand même de l’équidé et de la taille de la main). La hauteur de l’avaloire se situe à mi distance entre la pointe de la fesse et le pli de la fesse : Il faut éviter que lors de la retenue de la voiture l’équidé ne se retrouve assis ou que l’avaloire ne lui remonte sous la queue.
La Bricole : elle doit être réglée en hauteur de manière à ne pas porter sur la pointe de l’épaule. Vaut mieux une bricole trop haute que trop basse. Soyez rassurés, votre compagnon ne s’étouffera pas si elle est trop haute, par contre, trop basse, des douleurs et des blessures sont à craindre et le moral de votre compagnon s’en ressentira au point de ne plus vouloir tirer sa voiture. Sur certains harnais, on peut régler la bricole pour que le tirage des traits se fasse dans la continuité de celle-ci sans angle néfaste.
La bride se règle également : le centre de l’œil doit se trouver entre le milieu et la ligne du tiers supérieur de l’œillère. Ouvrez bien les œillères pour éviter les frottements éventuels sur l’œil. La muserolle ne doit pas être trop basse pour permettre le basculement du mors. Son positionnement est rarement facile à obtenir du fait du glissement de celle-ci sur les montants. On doit pouvoir passer les doigts entre la muserolle et le chanfrein. Le mors est en contact avec la commissure des lèvres en veillant qu’il ne touche pas aux prémolaires vers le haut et aux crochets (pour les mâles) vers le bas. Pour le réglage de la gourmette, on veillera à obtenir un angle de 45 degrés entre le prolongement du bras du mors et le montant de bride. La gourmette étant bien naturellement bien positionnée sur son plat.
Dans un attelage en paire, les courroies de reculement sont réglées avant la mise à la voiture. L’avaloire doit venir en léger contact avec le cheval les postérieurs sont en extension. Un avaloire réglé trop lâche est inefficace voir dangereux.
Dans un attelage en simple, lorsque le cheval est en traction et ses postérieurs en extension, le reculement doit être en contact léger. Il faut aussi dans ce cas surveiller que la traction se fait bien avec la bricole et non par l’intermédiaire de la dossière.
Se garder toujours un trou de secours sur chaque réglage, une casse peu toujours arriver, ce trou là vous permettre de rentrer à l’étape.
Que de choses à contrôler avant de partir et ne pas oublier qu’au fur et à mesure du travail ou du repos, la morphologie de votre compagnon va se modifier. Les réglages ne sont jamais définitifs ne l’oubliez pas.
Bonnes promenades